À PROPOS


« Mon travail est un soulèvement.
Je fais de la régénération une éthique de l’action désobéissante pour protéger la terre en créant des présences écopoétiques subversives. »




POSITIONNEMENT ARTISTIQUE :

Camille Dedenise fait de la régénération une éthique de l’action désobéissante pour protéger la terre. Son travail est un soulèvement : en dénonçant la crise écologique, elle appelle à déconstruire les liens de domination qui séparent et opposent l’humain à la nature. Avec sensibilité, elle exprime et trace un rapport au vivant renouvelé.

Son œuvre, continuellement en flux, explore l’idée «d’éco» au-delà du concept «d’égo». L’artiste invoque des forces invisibles pour dire l’agonie de la terre en créant des narrations et des présences écopoétiques subversives. Elle imagine et crée de nouvelles expériences du sensible, des rituels, un folklore, une archive écopoétique, l’ensemble formant un écosystème artistique composé de peinture, de vidéo, de son, de textes et de mots, d’installations et de créations textiles. Sa pratique transdisciplinaire prend place dans son atelier et in situ en territoires naturels de montagnes, de forêts, de glaciers.

Étreint dans l'œuvre de Camille Dedenise, le spectateur fait l’expérience d’une oscillation rebelle dans un univers mystique, d’une transcendance insubordonnée, d’une révolution écopoétique.

“Je développe un écosystème artistique, une éco-poétique, une éco-éthique.”


BIO :

Camille Dedenise est une artiste franco-autrichienne. Sa double nationalité est une richesse et grande source d’inspiration : entre l’amour des montagnes où elle est naît, à Grenoble, et de la nature et le bain depuis sont jeune âge dans la culture artistique viennoise. Camille Dedenise est animée depuis l’enfance par un engagement social et envers la nature, avec une grande sensibilité, qui fait l’essence de son travail aujourd’hui. Cette sensibilité est liée à une très grande créativité qui habite l’artiste, qui souhaite toujours penser au delà des normes et imaginer, écrire, ressentir. Elle a dit toute son enfance : « je serai inventeuse».

Par l’art et une approche trans-disciplinaire continuellement en flux, Camille Dedenise explore l’idée d’éco au-delà du concept d’égo, questionnant la possession humaine de la terre, traçant un rapport renouvelé au vivant.  Elle est animée par une force rebelle et a une croyance fondamentale dans le pouvoir de la régénération.

Après un licence en Sciences Politiques et une licence en Anthropologie, Camille Dedenise a effectué un master recherche Arts & Langages à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, sous la direction de André Gunthert. Elle a continué son parcours académique avec un Master en design Textiles Mixed Media au Royal College of Art de Londres, durant lequel elle a également collaboré avec le studio 10 du département d’architecture. Elle était alors activiste à Londres avec Extinction Rebellion et aussi impliquée avec Fashion Revolution. Elle a exposé régulièrement notamment en Angleterre, à Santiago au Chili ainsi qu’à Paris. Elle a également publié quelques textes, en français et en anglais dans des revues spécialisées.

Son travail plastique est très fortement en lien avec un processus de recherche rigoureux, dans la continuité de ses recherches en sciences sociales, et une détermination fortement indépendante. Elle a par exemple effectué en 2022 une série de journées sur le terrain en montagne avec un écogarde du Parc Régional du Vercors. Elle a également organisé de manière autonome en 2022 une résidence de création au refuge de Vallonbrun dans le Parc National de la Vanoise, où elle était nourrit et logée en échange de son aide au gardiennage du refuge.

Camille Dedenise est une artiste professionnelle maintenant établie en France, qui travaille localement dans les Alpes et continue de travailler à l’international. Elle est affiliée à la Maison des Artistes et à l’ADAGP et elle est aussi membre de La Condamine. Elle a rejoint en 2022 Ecoartspace, une plateforme basée au Nouveau-Mexique, pour les artistes qui abordent les problèmes environnementaux à l’international. Sa dernière exposition personnelle intitulée THE LAST BIRD ON EARTH a eu lieu à la galerie HALLE 13 à Vienne en Autriche en avril et mai 2023. Camille Dedenise a été sélectionné pour participer à la résidence internationale THE ARCTIC CIRCLE RESIDENCY, en avril et mai 2024, où elle partira avec d’autres artistes et scientifiques travailler sur la fonte des glaciers sur une voilier en expédition dans l’archipel Svalbard, dans l’océan Arctique.


CV


PROJETS

 




MANIFESTO




LECTURES



  • Abram, D., Comment la terre s’est tue : Pour une écologie des sens (Paris : La Découverte, 2013).
  • Alloa, E. (ed.), Penser l’image II : Anthropologies du visuel (Dijon : Les presses du réel, 2015).
  • Baird Callicoot, J., Éthique de la terre (Marseille : Wildprojects, 2021).
  • Daston, L.; Galison, P., Objectivity (New York : Zone Books, 2018).
  • Descola, P., Par delà nature et culture (Paris : Gallimard, 2015).
  • d’Eaubonne, F., Naissance de l’écoféminisme (Paris : Presses Universitaires de France, 2021).
  • Federici, S., Caliban et la sorcière : Femmes, corps et accumulation primitive (Montreuil : Entremonde, 2017).
  • Fibicher, B., Résister, encore : Oeuvres d’art, culture & démocratie (Lausanne & Paris, JRP Éditions & Les Presses du Réel, 2022).
  • Francou, B., Coup de chaud sur les montagnes (Chamonix : Éditions Guerin, 2021).
  • Froidevaux-Metterie, C., La révolution du féminine (Paris : Éditions Gallimard, 2015).
  • Gombrich, E. H., Histoire de l’art (Paris : Éditions de poche, Phaidon, 2006).Hache, É., Reclaim : Recueil de textes écoféministes (Paris : Éditions Cambourakis, 2016)
  • Ingold, T., Une brève histoire des lignes (Paris : Babelio, 2011).
  • Leopold, A., La terre comme communauté, (Marseille : Wildprojects, 2021).
  • Macé, M., Nos cabanes (Paris : Verdier, 2019).
  • Nochlin, L., Representing Women (London : Thames & Hudson, 2019).
  • Scott, J. C., Domination and the Arts of Resistance: Hidden Transcripts (New Haven and London : Yale University Press, 1990).
  • de la Soudière, M., Arpenter le paysage : Poètes, géographes et montagnards (Paris : Payot & Rivages, 2022).
  • Starhawk, Rêver l’obscur : Femmes, magie et politique (Paris : Éditions Cambourakis, 2016).
  • des Vivants et des luttes, L’écologie en récits (Marseille : Wildprojects, 2022).
  • Tiberghien, G., De la nécessité des cabanes (Paris : Bayard, 2019).
  • Tiberghien, G., Finis Terrae (Montrouge : Bayard, 2020).
  • Vanuxem, S., La propriété de la terre (Marseille : Wildprojects, 2022).




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